Il est probablement le réalisateur russe le plus célèbre dans le monde depuis la disparition d’Andreï Tarkovski, l’un de ses maîtres. Explorateur intrépide des tourments de l’âme, de la nature ou des musées, Alexandre Sokourov filme sans interruption depuis la fin des années 1970, alternant longs métrages de fiction et documentaires, avec la même liberté de ton et des recherches esthétiques renouvelées. Malheureusement, si nombre de ses films ont été primés dans les festivals les plus prestigieux, beaucoup restent difficiles à trouver en France.
Depuis quelques années, le réalisateur s’est aussi fait passeur : il a ouvert un atelier d’études cinématographiques à Naltchik (Kabardino-Balkarie), d’où sont sortis de jeunes talents très prometteurs, tels Kantemir Balagov, Vladimir Bitokov, Gadzhimurad Efendiev, etc.
Je n’ai pas encore beaucoup parlé d’Alexandre Sokourov sur ce blog car l’analyse de ses œuvres nécessite souvent une vue d’ensemble (c’est le cas de sa quadrilogie du pouvoir ou de ses films dédiés aux grands musées européens), donc plus de temps d’écriture.
Né le 14 juin 1951 en Sibérie, le cinéaste fête aujourd’hui ses 69 ans !