Si les spectateurs français n’ont pas eu l’occasion de rencontrer le réalisateur russe, pourtant annoncé pour un grand entretien avec Michel Ciment à l’occasion de la rétrospective de ses films à la Cinémathèque, ils se réjouiront tout de même du nouveau succès italien d’Andreï Kontchalovski, lauréat du Prix Spécial du Jury lors de la 77ème Mostra de Venise, pour son nouveau film CHERS CAMARADES (Дорогие товарищи), dont c’était l’avant-première mondiale.
Ci-dessous, quelques photographies publiées sur le compte Facebook officiel du réalisateur, très attaché à ce festival où il a souvent été nominé et récompensé.
Pour sa sixième édition, l’association Festival du Cinéma Russe de Niort propose aux spectateurs avides de (re)découvertes d’explorer les « romances de Russie ». Au programme de ces quelques journées cinéphiles, une dizaine de films piochés dans les périodes soviétique et contemporaine, de la comédie au drame, en passant par l’animation et le film de sport.
Le Festival se déroulera du mercredi 26 août au samedi 29 août 2020, au cinéma CGR de Niort (Place de la Brèche, 79000 NIORT). Le tarif unique pour chaque film est de 5,5€ mais un abonnement fidélité est possible (voir détails sur la page Facebook du Festival).
Mercredi 26 août 2020 :
14h : 5 films d’animation, de 1945 à 1987.
15h30 : L’AMOUR (1991, Любовь) de Valeri Todorovski.
19h45 : 9 JOURS ET UN MATIN (2014, 9 дней и одно утро) de Vera Storojeva – en présence de l’actrice Anna Sherbinina.
Jeudi 27 août 2020 :
14h : ROMANCE DE BUREAU (1977, Служебный роман) d’Eldar Riazanov.
17h30 : LES AILES (1966, Крылья) de Larissa Chepitko.
Comme de nombreux événements culturels liés au cinéma, le Festival international du film d’animation d’Annecy a dû composer, cette année, avec une actualité sanitaire délicate. Pour l’édition 2020, qui se déroule du 15 au 30 juin, tout se passe en ligne, sur le site internet du Festival et une plateforme dédiée à la diffusion des films (accessible pour tous, moyennant une cotisation de 15€).
Le programme n’en est pas moins riche et accorde, comme souvent, une large place aux films d’animation russes. De quoi rattraper (peut-être) les déceptions de la sélection officielle du Festival de Cannes 2020 …
Longs métrages en compétition :
GINGER’S TALE (Огонек-огниво), de Konstantin Chtchekine
THE NOSE OF THE CONSPIRACY OF MAVERICKS (Нос, или Заговор не таких), d’Andreï Khrjanovski
Sur le papier, deux films très différents : le premier raconte l’histoire d’un jeune garçon, d’une méchante Reine et d’une pierre de feu ; le second traite du courage d’artistes d’avant-garde sous la dictature stalinienne.
Courts métrages en compétition :
10.000 UGLY INKBLOTS (10000 безобразных пятен), de Dmitri Geller
GORODSKAYA KOZA (Городская коза) de Svetlana Razgouliaeva
MY GALACTIC TWIN GALACTION (Мой галактический двойник Галактион), d’Alexandre Svriski
SCHAST’E (Счастьe), d’Andreï Zhidkov
Un homme en quête du bonheur, un combat entre le bien et le mal, une chèvre qui vient travailler dans une ville sibérienne et les retrouvailles de deux artistes … quatre histoires originales, aussi énigmatiques que diversifiées dans leurs techniques (ordinateur, 2D, 3D ou dessins sur papier).
D’autres courts métrages :
Présentés en Perspectives, Films de fin d’études, Jeunes publics ou Films de commande.
POGOVORIM ? de Ekaterina Mikheeva
WWF xIVAN DORN « WILD », de Petrick Animation Studio (voir en ligne)
DEVOCHKA-PTICHKA (Девочка-птичка) de Ekaterina Nevostrueva
TEPLAYA ZVEZDA (Теплая звезда) d’Anna Kuzina
AIRSHIP OF UNKNOWN DIRECTION (Дирижабль неизвестного направления) d’Alexandra Galitskova
Thierry Frémeaux, le délégué général du Festival de Cannes, a annoncé ce soir la sélection officielle des films retenus pour la 73ème édition du plus célèbre festival de cinéma dans le monde – édition particulière et symbolique, sans récompenses ou véritable compétition.
Malheureusement, aucun film russe n’a été cité dans la liste des 56 films pour l’année 2020.
Les dernières éditions avaient pourtant été marquées par d’éclatantes découvertes ou confirmations du talent des réalisateurs russes, donnant un peu plus de visibilité européenne et mondiale à un cinéma qui s’exporte difficilement.
En 2017 :
FAUTE D’AMOUR (Andreï Zviaguintsev) : Prix du jury
TESNOTA, UNE VIE À L’ÉTROIT (Kantemir Balagov) : Compétition pour la Caméra d’or
En 2018 :
LETO (Kirill Serebrennikov) : Sélection officielle, Cannes Soundtrack Award
CALENDAR (Igor Poplauhin) : 2ème prix Cinéfondation
NORMAL (Mikhaïl Borodine) : Semaine de la critique (courts métrages)