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C’était un événement attendu par tous les passionnés du cinéma russe et soviétique : le retour du Festival « Quand les Russes… » et de ses journées complètes dédiées à l’exploration des trésors d’une cinématographie de plus en plus difficile d’accès depuis le début de la guerre en Ukraine. Baptisé « Le cinéma russe en résistance », ce weekend a su rassembler des centaines de spectateurs, heureux de retrouver les salles partenaires de l’événement, Le Balzac, le Studio 28 et le Max Linder.

Tout aussi réjouissant que la seule agglomération de spectateurs devant les façades des cinémas, Marc Ruscart, directeur général du festival, s’est enthousiasmé de constater la présence importante de jeunes générations, notamment le dimanche, pour les projections des films d’Alexandre Sokourov (qui a échangé avec les spectateurs en visioconférence depuis Saint-Pétersbourg) et Kirill Serebrennikov.

Jean Radvanyi présente le film d’Alexandre Sokourov au Max Linder
Alexandre Sokourov en visioconférence depuis Saint-Pétersbourg, pour évoquer son film « Le conte » (2022)

Au Balzac, à deux pas de l’avenue des Champs-Élysées, l’avant-première de La femme de Tchaïkovski (2022) était complète et des billets supplémentaires ont été vendus en dernière minute pour contenter le public, venu en masse. L’équipe du festival a profité de cette auditoire pour réaffirmer son opposition à la guerre en Ukraine et son intention de poursuivre les projections de films engagés ou révélateurs des différents visages de la Russie contemporaine.

Avant-première du film de Kirill Serebrennikov à guichets fermés, au Balzac

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