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LE FESTIVAL EST REPORTÉ – nouvelles dates à venir

Quand les Russes voyagent – alors que le monde semble doucement s’extirper d’une crise sanitaire propice à la réclusion et à l’immobilisme, la 8ème édition du Festival du Film Russe de Paris et d’Île-de-France, qui se tiendra du 21 au 29 mars 2022, veut offrir aux spectateurs, cinéphiles et curieux, un périple enchanté dans tous les univers de la Russie.

Compétition

Comme chaque année, le festival est l’occasion de découvrir cinq nouveaux films russes encore inédits en France (ou presque, puisque l’un d’entre eux est passé par Honfleur, en novembre 2021). Un jury, présidé par l’acteur Pierre Richard, sera chargé de départager les films suivants :

  • # Bahut (Sayannaya, 2020)
  • Frère en tout (Zolotoukhine, 2022)
  • Le monde de Sacha (Trofimova, 2022)
  • Dans tes rêves (Marian, 2021)
  • Maman, je suis à la maison (Bitokov, 2021)

Les invités du festival

Les Russes sont de retour à Paris pour cette édition 2022, qui accueillera au moins trois cinéastes (sous réserve) dans les cinémas partenaires du festival. Le premier d’entre eux, Boris Khlebnikov, aura les honneurs de la soirée d’ouverture et d’une soirée spéciale au Studio 28 de Montmartre :

  • Kobtebel (2003)
  • Arythmie (2017)

Nommé dans la catégorie Un certain regard à Cannes en 2021, Alexeï Guerman Jr. sera à Paris le temps d’un weekend pour présenter au public ses trois derniers films :

  • Sous les nuages électriques (2015)
  • Dovlatov (2018)
  • À résidence (2021)

Enfin, la jeune réalisatrice Niguina Saïffoulaeva viendra échanger avec le public parisien autour de ses deux longs métrages :

  • Comment je m’appelle ? (2014)
  • Fidélité (2019)

« Quand les Russes voyagent … »

« Les Russes voyagent et ça déménage. Sur Terre, en l’air et même dans l’espace, ils se déplacent ! » : comme chaque année, le festival a sélectionné une dizaine de films de l’époque soviétique ou du cinéma russe contemporain pour faire (re)découvrir aux spectateurs des histoires méconnues.

  • Comment Vitka a emmené Lekha chez les invalides (Khant, 2017)
  • L’équipage (Mitta, 1979)
  • Une gare pour deux (Riazanov, 1982)
  • Rock (Chakhnazarov, 2017)
  • La ballade du soldat (Tchoukraï, 1959)
  • Alexandra (Sokourov, 2007)
  • Urga (Mikhalkov, 1991)
  • The Spacewalker (Kisselev, 2017)

Patrimoine

C’est un peu de voyage que traitent les deux films muets sélectionnés pour le traditionnel ciné-concert au Balzac. Pierre-Michel Sivadier (piano) et Jean-Yves Roucan (percussions) accompagneront en direct la projection des films suivants :

Un autre grand moment cinéphile en perspective : la projection sur grand écran des trois films constituant l’adaptation de la trilogie autobiographique des jeunes années de l’écrivain Maxime Gorki par Marc Donskoï :

« Les femmes russes remarquables »

La présidente d’honneur du festival, Macha Méril, écrit au sujet de cette thématique : « Dans ces films magnifiques que nous avons réunis pour vous, vous verrez des femmes fortes, conscientes de leur intelligence, et souvent de leur solitude. Des femmes qui souffrent mais qui s’imposent. »

Les temps forts du festival

Outre les nombreuses projections, le festival est aussi l’occasion, comme chaque année, de débattre autour de sujets relatifs à la Russie contemporaine. Cette édition 2022 organise une table ronde intitulée Par monts et par steppes : le voyage en Russie. Animé par Jean Radvanyi, le débat offrira la parole à l’historien Charles Urjewicz, la spécialiste de la littérature Anne-Victoire Charrin et à l’écrivain-voyageur Cédric Gras, dont j’ai déjà vanté les mérites sur ce site.

L’écrivain-cinéaste Emmanuel Carrère, habitué du festival, viendra présenter son documentaire Retour à Kotelnitch (2003) et animera une discussion en visioconférence avec Youri Borissov après la projection de Compartiment n°6 (Kuosmanen, 2021).

Pour les nostalgiques ou curieux des séries télévisées de l’ère soviétique, le festival projettera, pour la première fois en France, l’intégralité du feuilleton Petrovka 38 (Govoroukhine, 1979), soit 6 heures de film, avec deux pauses pour boire un peu de vodka et déguster des pirojkis.

Hommage à Youri Borissov

Enfin, le festival ne pouvait passer à côté de l’acteur russe qui monte, Youri Borissov, véritable révélation de ces dernières années, dont plusieurs films sont passés par Cannes et les grands festivals internationaux.

C’est ce dernier film, nouvel opus du couple Merkoulova-Tchoupov (à qui l’on doit, notamment, L’homme qui a surpris tout le monde) qui sera projeté lors de la cérémonie de clôture du festival, après le palmarès, au cinéma Max Linder.

Informations pratiques

Site officiel du festival
https://www.quandlesrusses.com/accueil

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