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Après une édition 2020 annulée en raison de la pandémie de Covid-19 et transformée en programme « spécial documentaires » en ligne, le plus ancien festival de cinéma russe en France est de retour pour sa 29ème année, à Honfleur, du 23 au 28 novembre 2021 !

L’ours rouge, symbole du festival, semble se réjouir d’accueillir, bras ouverts et sourire en coin, les nombreux futurs spectateurs, qui pourront se régaler de retrouver du cinéma russe et soviétique sur grand écran. Malheureusement, comme pour la dernière édition du Festival de Paris, les équipes russes manqueront à l’appel – crise sanitaire oblige.

Au programme de cette édition 2021 :

— C’est le dernier film d’Alexeï Guerman Jr., À résidence (2021), qui fera l’ouverture du festival. Sélectionné au Festival de Cannes 2021, dans la catégorie Un certain regard, le film a été tourné en une vingtaine de jours, pendant un confinement.

La compétition :

Un jury présidé par Marthe Keller, assistée d’Elisabeth Tavernier, Gildas Le Gac, Marion Vernoux et Laurent Dailland, sera chargé de départager les huit films en compétition :

  • Les poings desserrés (Kira Kovalenko, 2021)
  • Vladivostok (Anton Bormatov, 2021)
  • #_Bahut (Anna Sayannaya, 2020)
  • Sur des frontières lointaines (Maxime Dachkine, 2020)
  • Dis-lui (Alexandre Molotchnikov, 2020)
  • Faut crever pour que vous veniez (Armen Akopian et Dmitri Tarkhov, 2020)
  • L’intervention (Ksenia Zoueva, 2020)
  • Le Spleen (Alexeï Kamynine, 2019)

— Le Festival d’Honfleur fera aussi la part belle à quelques films qui ont rencontré un important succès dans les salles en Russie ces dernières années, dans un Panorama spécial « Succès du box office » :

— Autre cycle dédié à l’exploration du cinéma russe contemporain, le Panorama « À la recherche du bonheur » :

  • Docteur Liza (Oksana Karas, 2020)
  • Happy end (Evgueni Cheliakine, 2020)
  • Une seule inspiration (Elena Hazanov, 2020)
  • Histoires très féminines (collectif de cinéastes, 2020)
  • Que veut Slava ? (Oksana Bychkova, 2020)
  • L’amour sans mesure (Maria Shulgina, 2020)

— Pour se plonger dans les souvenirs du passé et (re)découvrir des films soviétiques, le festival programme une sélection de longs métrages produits par la Mosfilm :

  • Le destin d’un homme (Bondartchouk, 1959)
  • La formule de l’amour (Zakharov, 1984)
  • Par un soir d’hiver à Gagra (Chakhnazarov, 1985)
  • Rêves (Chakhnazarov, 1993)

Avant-première & événements

Quelques jours avant sa sortie dans les salles françaises, les spectateurs d’Honfleur auront la chance de visionner, en avant-première, le nouveau film de Kirill Serebrennikov : La fièvre de Petrov, passé par Cannes et Saint-Sébastien.

Les cinéphiles se régaleront aussi de pouvoir découvrir sur grand écran le glaçant Journal du blocus (2020) d’Andreï Zaïtsev, dont j’ai déjà vanté tous les mérites esthétiques et historiques sur ce site. Une expérience bouleversante.

Enfin, une séance spéciale, hors compétition, sera l’occasion de visionner en avant-première le nouveau film de Kirill Kotelnikov, La jetée en carton (2022).

Documentaires :

  • Immortel (Ksenia Okhapkina, 2019)
  • L’école de la séduction (Alina Roudnitskaïa, 2019)
  • Les murs (Mikhaïl Elkine, 2019)
  • Notre Afrique (Alexandre Markov, 2018)
  • Eau. Le temps de la soif (Evgueni Bezborodov, 2020)
  • La Russie vue du ciel (2018)

— Enfin, comme chaque année, plusieurs films d’animation seront projetés et un ciné-concert sera organisé pour le public, avec la présence de deux musiciens, Vadim Sher (piano) et Dimitri Artemenko (violon) :

  • La maison de la rue Troubnaïa (Barnet, 1928)

Sources

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