• Temps de lecture :8 min de lecture

Quand les russes nous bouleversent – c’est avec cette accroche que s’ouvrira la prochaine édition du Festival de cinéma russe de Paris et d’Île-de-France, du 28 juin au 6 juillet 2021, événement annuel consacré à faire découvrir toutes les richesses de la production cinématographique russe et soviétique en alternant les grands classiques, les nouveautés, les journées thématiques et des rencontres avec les artistes.

Au programme de cette édition 2021 :

– Un hommage sera rendu à la carrière d’Andreï Kontchalovski, cinéaste emblématique du cinéma russe et soviétique de ces cinquante dernières années, francophile et francophone, dont le parcours éclectique sera raconté en dix films personnels et une masterclass en visioconférence. Ainsi, les cinéphiles pourront (re)découvrir :

  • Le voleur de bicyclette (De Sica, 1948) – Italie
  • Quand passent les cigognes (Kalatozov, 1957)
  • L’enfance d’Ivan (Tarkovski, 1962)
  • J’ai vingt ans (Khoutsiev, 1965)

– Autre rétrospective passionnante, celle consacrée à Alexeï Balabanov, le cinéaste de la tchernoukha, évoqué à travers six films importants, dont certains seront présentés par son épouse, la décoratrice et costumière Nadejda Vassilieva.

  • Le frère (1997)
  • Le frère 2 (2000)
  • La guerre (2002)
  • Cargaison 200 (2007)
  • Morphine (2008)
  • Je veux aussi (2012)

– En complément de cette thématique Noir, c’est noir, il nous sera permis de visionner trois autres œuvres, dont deux films d’Igor Minaiev, que le réalisateur viendra personnellement présenter aux spectateurs parisiens :

  • Rez-de-chaussée (Minaiev, 1990)
  • L’inondation (Minaiev, 1993)
  • Katia Ismaïlova (Todorovski, 1994)

– Toujours dans les rétrospectives, le Festival offre une carte blanche à Macha Méril pour composer une journée dédiée à l’émigration russe vers la France, à travers le cinéma. Trois films seront ainsi présentés par l’actrice, accompagnée pour l’occasion par le journaliste Franck Ferrand :

  • Le brasier ardent (Mosjoukine, 1923) – France
  • Les bas-fonds (Renoir, 1936) – France
  • Esclave de l’amour (Mikhalkov, 1976)

– Une autre carte blanche est offerte traditionnellement à la Mosfilm, dont deux œuvres seront projetées aux spectateurs français :

– Moins connu en France, l’acteur Vladimir Vyssotski sera à l’honneur avec la projection de trois de ses longs métrages :

  • Brèves rencontres (Mouratova, 1967)
  • Deux copains de régiment (Karelov, 1968)
  • Le Maure de Pierre le Grand (Mitta, 1976)

– Enfin, plusieurs cycles permettront aux cinéphiles français de continuer l’exploration vorace des trésors du cinéma russe, notamment des séances pour le jeune public, au cours desquelles seront présentés une quinzaine de films d’animation contemporains, puis une séance spéciale avec la projection du Territoire (Melnik, 2015).

Le Festival propose aussi une compétition permettant de découvrir, en avant-première, des films primés en Russie. Présidé par Marina Vlady, le jury devra cette année faire un choix entre cinq longs métrages :

Cette riche semaine se clôturera par la projection de Texto (Chipenko, 2019), en présence du scénariste et auteur du livre original, le romancier Dmitri Gloukhovski – lequel fera également une séance de signatures à la Librairie du Globe le samedi 3 juillet, à partir de 14h.

Toutes les informations précises sur les horaires et tarifs sont à retrouver sur le site officiel de l’événement ou sur les sites des cinémas partenaires.


Mise à jour du 7 juillet 2021 :

Le jury, présidé par Marine Vlady, a décerné le prix du meilleur film à L’épouvantail (Davydov) lors de la soirée de clôture au cinéma Max Linder.

Cet article a 6 commentaires

Laisser un commentaire